▬ Nom : Saddler. "Tu sais pas lire? C'est écrit dans le titre. Pourquoi soulignez l'évidence ?"
▬ Prénom : Castiel. "Enfin pour toi, c'est monsieur Saddler hein. Pour elle, c'est Cass' .. Bon appelle moi juste, Castiel."
▬ Âge : ça fait 26 années que je regarde le monde évoluer autour de moi, ça fait tant de temps que je me dis que j'aurais mieux fait de m'en inventer un.
▬ Date de naissance : Le 10 juillet. Mais chuuut.
▬ Lieu d'origine : J'viens d'en dessous. (même si je préfère être au dessus, hum.)
▬ Emploi : Robin des bois.

▬ À noter :

❝Physique

Tu le regardes de loin, tu aperçois cette silhouette pudique et sensible. Il te sourit, dans le vide, sans comprendre l'intérêt que tu lui portes. Contre un arbre, il se cambre. Ses paupières closes dessinent des cils démesurés. Même à l'ombre, il a chaud, il s’assoupit tandis qu'assise dans l'herbe, tu l'épies. Son vêtement remonte un peu, laissant en vue la cambrure de ses reins... au creux à droite, tu vois une inscription : « Pride. » Un sourire ourle ses lèvres fines et délicates. Tu es charmé par cette droiture si significative et ce timbre bien trop charmant. Les traits de son visage sont fins mais très marqués, annonciateurs d'un réveil prochain. D'ailleurs, ses yeux s'ouvrent à nouveau, dévoilant des orbes désaccordés, un regard désabusé. Il s'avance vers toi, imposant, pourtant si attachant.  Doucement, il relève ton menton, et embrasse ton front, susurrant d'une voix caverneuse et suave ce que tu aimerais entendre. C'est juste un songe, un rêve qui se joue de toi. Solide, il ne flanche pas, impatient dans ses mouvements brusques et concis. Et toi, tu rougis. Il te fait perdre la tête, dans son éternel douleur. Tu la sens, la solitude dans ses tremblements. Arrête de croire, arrête de voir. Ferme les yeux et respire. Il va t'apprendre.

❝Mental

Cette innocente démence, qu'il a d'aimer s'amuser, d'aimer délirer. Des blagues vaseuses et douteuses pour apprivoiser la mélancolie. Il a trop pitié des gens, même quand il essaye de rester froid et distant. Il faut toujours qu'il se murmure de ne pas pleurer, serrant les poings pour ne pas flancher. Il a beaucoup d'esprit et a un regard objectif sur le monde. Philosophie arrogante . Il pense trop. Un véritable capharnaüm dans son esprit. Trop de questions sans réponses. Trop de réponses abandonnées sans plus aucune questions. C'est la misère, des chromosomes dans l’atmosphère. Non... en vérité, Castiel est juste une personne curieuse, vive. C'est marrant de le voir, ce petit air narquois dessiné sur ses lèvres, ancré dans ses pommettes quand il croit tout savoir sur ce qu'il entoure. C'est marrant, parce que c'est vrai. Sauvage intelligence. Ouvert d'esprit et même peut-être trop, il est brillant, il se démarque à cause de cela. Un peu trop hautain pour certains, il se renferme juste autour de ses connaissances, de son avance. Égoisme qu'on chante. Vous croyez peut-être que c'est un nounours ? C'en est un d'accord. Mais malgré son côté protecteur, c'est justement parce qu'il accumule, qu'il est adorable avec ces proches. Mais sa haine se distille en cynisme triste. Un jour, il va juste se barrer en gueulant, sans que tu puisses le retenir. Caractérielle pertinence.  Il est pas bien dans sa tête, il aime bien qu'on l'embête. Mais il reste un type buté, déterminé qui sait ce qu'il veut. Et pour cela, tous les moyens sont bons. Torturé de ne jamais avoir … osé.

En plus : Il sait faire la cuisine. Il sait danser. Il maîtrise la guitare et le piano. Et d'autres mais si tu veux savoir, tu viens le découvrir. ♥


▬ Âme-sœur : Une fille qu'il a vu en rêve, il sait qu'elle s'appelle Wendy, et c'est tout. Pour l'instant, c'est étrange, et il désire que ça le reste.
▬ Spiritem : Oiseaux. "Piou piou !" Ah non, "Croar, croar." ♥

▬ Nom du pouvoir : Champ de force.
▬ Classification : Physique.
▬ Descriptif : C'est un pouvoir particulier qui consiste à créer une zone délimité ou les lois de la physique peuvent varier : La gravité, l'atmosphère, les composants chimiques et organiques. (très limités, n'exagérons rien) Les gens en dehors de cette zone ne peuvent y entrer que s'il le désire.
▬ Points forts : Il peut savoir qui se trouve dans son champ de force (combien de personnes, les visualiser dans sa tête). C'est fort pratique car le champ peut se matérialiser en onde de choc. S'il s'enferme dans son champ de force, personne ne peut venir le déranger.
▬ Faiblesses : ça l'épuise, ça le rend fou. Il rentre dans des crises et au bout de trop de temps d'utilisation, cela lui supprime toute sensation physique. Et quand son corps n'en peut plus, le champ disparaît.

Le silence de ce monde l'étouffe, il n'y a plus que le son mélodieux de son souffle. Le bruit de sa respiration saccadée par la turpitude, le regard névrosé par l'inquiétude. 

Les yeux bouffis par les larmes, il était assis sur le canapé, jambes repliées, écoutant d'une oreille attentive sa mère qui parlait au téléphone. Elle criait, pleurait, s'énervait, et le petit sursautait à chaque élévation toujours plus haute de sa voix raillée. Il savait, au fond, que la cause de tout cela, c'était son père. Ça avait toujours été lui. Le destructeur génésiaque de son existence, laissant ta pauvre et adorable mère dans l'ignorance, par son absence. Et ce jour là, il avait appelé pour dire qu'il ne reviendrait pas. Castiel ne savait pas si c'était bien ou mal. D'ailleurs, il a toujours eu des problèmes pour différencier ces deux conceptions. Il a toujours su ce qu'il avait à faire, et le fait que ce soit bénéfique était la seule fin possible, le seul but.
Il finît par se lever, pour aller attraper la main tremblante d'Helen, prise de spasmes. Petit mais fort pour la protéger, c'est ce qu'il s'était juré. Le gamin lui arracha alors le téléphone des mains et raccrocha. Quel âge avait-il ? Si mature déjà du haut de ses 4 ans, il la prit dans ses bras. Le silence régnait. Les feuilles rousses venaient se plaquer à la vitre encore nébuleuses par l'humidité. On pouvait presque voir la nuance du coucher de soleil assombrir progressivement la pièce. 

Une simple mélodie de mots se perdant dans les gammes d'un air nouveau. Le vent siffle, il susurre la venue de ta mort. Et lentement, en ton esprit damné, s'emprisonne.

Les jambes fatiguées, éreintées, il profitait de sa promenade quotidienne. Castiel aimait bien aller s'allonger dans l'herbe, dans la prairie un peu plus loin. Il s'est adapté à ce monde si étranger, il s'est fondu dans ce décor particulier, il n'est maintenant plus qu'une tâche sur ce tableau mais de la peinture distillée. Ses paupières étaient closes, ses lèvres légèrement entrouvertes en cette expression de félin repu, mais serein qui faisait sa sieste.  C'est la fin d'un rêve, d'un songe qui dura ne serait-ce qu'une journée. Et il s'endormira ce soir. Et demain, l'aube d'une utopie encore inédite à ce jour.
Il finit par se dire qu'il faudrait rentrer, regardant sa montre, il voit qu'elle fait un petit bruit pour lui rappeler à l'ordre et cela le fait sourire. Il a hâte de revoir Helen. D'ailleurs, il ne l'appelait jamais maman. Juste Helen.
Une brise caresse sa joue. Arrêt sur image.
Le jeune gringalet, à la silhouette filiforme, prit son sac pour le mettre sur son épaule et rentra lentement, grignotant une pomme au passage en fredonnant quelques lyrismes musicales, quelques envolées innocentes et insoupçonnées. Castiel eut fini par ouvrir la porte et là. Il la vit.

Il avait cette capacité de se submerger d'idées provenant de son imagination insatiable mais cette fillette, qui venait de s'infiltrer dans sa vie récemment, avait su attirer une attention particulière.

Le regard solide, il la toisa, ce fut la première chose qu'il fut. Passant près d'elle sans rien lui demander, il alla chercher son goûter. Glissant un beignet dans sa bouche, il s'assit en jetant des regards à Helen. Ils avaient un art entre eux, se parler avec les yeux. La voix des prunelles, mélodie sensorielle. Du haut de ses 7 ans, il regarda l'enfant, elle avait l'air ignorante, affamée, perdue mais ignorante. Cette opiniâtreté qu'il avait de dévisager chaque geste de sa part. Comme un passe-temps. C'était fou comme sa vie était imprégnée d'un ennui dominant.
Les quelques années qui suivirent furent bercées par ce train train incertain. Malgré son dégout envers les primitifs, il fallait avouer qu'elle avait une frimousse attachante et donc, par cela, naturellement et inexorablement, il se rapprocha d'elle, comme s'il voulait la protéger du monde extérieur, lui enseigner sa vision de la vie, bien particulière. Pourquoi personne à part Helen ne le comprenait ? Les autres enfants avaient un peu trop tendance à le prendre pour un garçon hautain, à cause de son avance plutôt extraordinaire pour son âge mais qui pouvait savoir qu'au fond de cette coquille vide se cachait un être aimant. Combien de fois Eileen avait du voir Helen serrer son fils, lui susurrant :
« Tu es un bon garçon, ne m'abandonne jamais. Ne nous abandonne jamais. »
Bien sûr, il hochait la tête en signe d'affirmation.

Pour dire vrai, Castiel ne fixait que ses lèvres. Charnelles. Sulfureuses. Pulpeuses. Incroyablement délicates. Indomptablement désirables. Il n'écoutait que des phrases vides de sens.

L'adolescence. Pourquoi est-ce toujours si compliqué ? Après toutes ces années, il aura fallu que ce soit elle, qui lui donne l'impression d'être vivant.
« Eileeeeeeeen ! Bordel, t'es parti ou encore ?! » Le jeune homme fronça les sourcils et balaya le jardin du regard.
« Helen, tu sais pas ou elle se cache par hasard ?
« Non mon fils, elle n'a rien dit en partant, mais tu peux allé voir vers la petite rivière derrière le champ du voisin.
« Merci, je vais vérifier. Cette fille va me rendre fou ! » soupira t-il avec un ton agacé.
« Fou ? Fou d'elle ? » Sa mère comprenait encore trop facilement les choses, alors que lui même était totalement perdu. D'ailleurs, il ne supportait pas qu'elle lise en lui ainsi. C'était son monde, ses paradoxes, ses troubles et ses oscillations. Qu'on lui foute la paix !
« De quoi tu parles ? » Bataille de regards, la mère ourla un sourire de ses lèvres purpurines.
« Tu sais très bien de quoi je parle. Va mon fils, va. Ne t'inquiète pas. » Le jeune garçon se mit à courir, jusqu'à ce que son sang brûle dans ses veines. Il traversa les champs, incontrôlable incontrôlé, et arriva finalement à l'endroit que sa mère avait indiqué.
Qu'est-ce que...
Qu'est-ce que...
Qu'est-ce que... Elle était là, allongée, endormie, comme une enfant sauvage et dénuée de souillure. Son cœur loupa un battement et il regarda les alentours pour vérifier s'il n'y avait personne. Ses mains moites tremblaient, ses pupilles se dilatèrent. Il se mit à genoux devant le corps inerte de la jeune adolescente et sans que sa raison ne puisse le rappeler à l'ordre, il posa délicatement sa bouche sur la sienne, volant un baiser délicieux et furtif.
« Aaaah ! » Il sursauta et s'était décalé avec célérité avant qu'elle n'ait conscience.
« Quoi ?
« Tu es là depuis quand ?
« Genre, 2 minutes. 
« Tu aurais pu me réveiller ! C'est grave flippant de me regarder dormir ! » Il haussa un sourcil et railla, moqueur.
« Désolé princesse, mais t'avais l'air tellement à fond dans tes rêves, tu poussais des petits râlements de plaisir, c'était assez... si tu vois ce que je veux dire.
« Idiot. » Cass' eut un rictus effacé, il était de profil, jouant nonchalamment avec un bâton de bois dans le ruisseau. C'est fou comme elle était belle quand elle dormait, comme un sculptural cadavre, une poétique esthétique.

Tu renies la fatale hérésie qui ronge ton être. L'amnésie qui te déchire, la source de tes désires. Oh pauvre petit Castiel, pauvre petite brebis. Tu ne sais plus qui tu es ni ou tu es, tu t'abandonnes à ses filets, à son corps muet.

Elle changeait, elle grandissait. C'était fort étrange comme au fil des années, les traits de son visage si pure s'étaient difformés. Comme cette fois là, au bord de la rivière, à nouveau. Il avait posé sa main sur son épaule, alors que le reflet dans l'eau cristalline se revêtit d'une autre cape. Des traits plus marqués, des pommettes plus retroussées et des cheveux plus longs. Une nouvelle Eileen qui le laissa de marbre. Il ne fit qu'ourler un sourire suspendu. Elle était aussi belle que dans ses souvenirs les plus torturés.
C'est ainsi que quelques années plus tard, tout bascula à nouveau lorsqu'une descente organisée dans les rues du centre ville. Castiel, il n'était pas là. Il était plus loin, vagabond, furibond. C'est alors que quand il trouva sa belle, allongée devant ce corps à peine putride d'une gamine encore à l'âge de porcelaine, il comprit.
Le jeune homme la ramena alors dans leur cabane dans les bois, c'était qu'elle était le mieux en sécurité. Qu'ils étaient le mieux en sécurité.
« Pourquoi ? » Demanda t-elle.
Un soupire, un sourire, et c'est un sempiternelle recommencement. Il n'était pas doué avec les mots, ou alors, pas dans les bons moments. Il approcha sa main de sa joue qu'il caressa du bout des doigts avant qu'une lumière envahisse la pièce .
Il aurait voulu être aveugle pour toujours.

Elle lui aura dorénavant tout prit, espoir et désespoir. C'est le vide, le néant encéphalique. Comme un nouveau né, il renaît de ces cendres. Comme un phénix, il brûle, fort.  

Quel âge a t-il maintenant ? 26 années de fardeau. Le temps s’effile, gracieux, farceur mais les problèmes demeurent. Et vivre avec cette princesse chasseresse lui en apportait pas mal. Il avait décidé de quitter sa vie pour veiller sur elle, un choix dicté plus par son cœur que pour sa raison. Mais Castiel n'était pas du genre à prendre des décisions à la légères. Ces choix étaient concis, circonspects et réfléchis.
Et c'est dans une réflexion prononcée qu'il la fixait endormie tous les matins, qu'il s'endormait toujours après elle pour écouter son souffle incertain guider ses peurs.
Mais voilà qu'à lui aussi, à lui aussi que le destin jouait des tours. Ce vent qui souffle et soulève son buste c'est sa respiration suffocante, l'agonie de son corps. Le réveil de son âme. Le cri d'un oiseau. Le vide d'une pièce. Sa mère. Eileen. Puis plus rien.
Quand Castiel se réveilla dans son lit, la fièvre bien trop amicale de si bon matin, Eileen était là, un pauvre sourire désolé suspendu aux lèvres. Et un aigle noir perché sur le rebord du lit, qui le fixait de ses yeux profonds et noirs. 
« Allons princesse, fait pas cette tête. » déclara t-il, essayant de se redresser dans son lit.
« Mais et maintenant... qu'est-ce qu'on va faire ?
« Rien de plus que maintenant.
« Mais la confrérie …
« Et qui va me protéger maintenant ? » un rictus assombri son visage.
« ... » il éclata de rire.
« Je plaisante. Idiote. »
Il aime ses lèvres délicieusement roses qui sourissent pour un rien, il aime sa voix cristalline qui lui arrache un soupire. Il voudrait voir la joie de vivre dans ses yeux pétillants à chaque instant. Il sait que ses mirettes d'émeraude qui le regardent, il sait qu'elles sont trop sincères et trop parfaites. Il va la dévorer, la bouffer avant de se faire avoir par son jeu avide. Tu la détestes et tu l'adore, cette prestance qu'elle arbore. C'est le début de la fin.

▬ Prénom/Pseudo : Cassis, Maxou, Faith, Sweety. Comme vous voulez. 8D
▬ Âge : 18 ans dans 3 mois è_é ♥ 17 quoi.
▬ Sexe : Féminin très cher.
▬ Pays : Euh.
▬ Séries préférés : Game of thrones, Doctor Who, the big bang theory, how i met your mother. (pfeuh, j'ai un nombre incalculables de séries chez moi et je regarde pas 8D)(lololol)
▬ Films préférés : V for Vendetta, Fight Club, Another Earth.
▬ Bouquins préférés : Le Horla de Maupassant, L'étranger d'Albert Camus, Je suis d'ailleurs/Dagon/Neconomicon de Lovecraft et bien sûr Contre courant de je sais plus qui 8D ♥
▬ Célébrités favorites :  Alors là ... Franchement. et moi qui n'arrive jamais à retenir les noms ... >: On va dire Edward Norton, David Tennant, Hannah Murray et Aaron Johnson ?
▬ L'endroit où avez vous découvert le forum : Partenariat.
▬ Ce qui vous a poussé à vous y inscrire : Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat ... (Parce que je suis un co-chon !)
▬ Désirez vous un parrain ? : Désirez vous une filleule chiante ? Je ne crois pas.
▬ Un petit mot pour terminer : Prout.