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 Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B. |TERMINE|

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Bartholemy B. Lockart

Bartholemy B. Lockart



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MessageSujet: Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B. |TERMINE|   Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B.  |TERMINE| EmptySam 8 Juin - 12:19


Machst die Tür auf
(ATTENTION: Présence d'un langage érotique)
Mon bureau était si calme. Le silence raisonnait, il se glissait entre ma bibliothèque qui faisait office de mur et il rampait sous mon bureau de bois central déposé devant une immense baie vitrée donnant sur toute la ville. La mairie se situait dans le plus grand bâtiment de la ville, le building étant un parfait observatoire. Mon souffle se heurtait contre le mur de verre. Mes yeux admiraient le couché du soleil au loin qui embrassait l'atmosphère de ses couleurs chatoyantes. Mes douces mains étaient rangées dans les poches de mon costume. Un rictus heurta doucement mes lèvres. Je voyais les voitures, en bas, rouler et déambuler dans les rues de ma ville. Ma ville. Cela avait surpris tout le monde quand la nouvelle fut tombée. Le nouveau maire de Phoenix n'avait que vingt-cinq ans. Ils se demandèrent tous comment, une démagogie ? Une manipulation ? Ce n'était nullement ça. La vérité et un peu de charisme ont nettement fait l'affaire me démarquant de tous. Phoenix est une ville jeune en pleine essor, quoi de mieux qu'un maire qui les comprennes ? Mon passé était si loin. L'Allemagne, aujourd'hui, était un pays prospère malgré le fait que sa population vieillisse plus vite que les autres. C'est amusant de voir ce qu'elle est devenue. Un exemple pour tous. Un pays puissant rejoignant les U.S.A, le Japon, le Royaume-Unis et la France. Mes yeux se fermèrent doucement et les réminiscences se mirent en marche d'elle même.
    Mur, tu es si grand. Mur, tu es si imposant. Mur, tu es si étouffant. Je suis né dans tes entrailles. Je suis né dans tes bras froids et impitoyables. Je suis né dans ton monde d'auto-suffisance. « Mutter ? Wo ist mein Vater ? » (vf: Mère ? Qui est mon père ?), la jeune femme au chignon me lança un sourire triste. Elle n'a jamais répondu à cette question. Le petit Bartholemy ne savait pas. Le petit Bartholemy ne pouvait pas savoir. L'univers avait une frontière, l'univers correspondait simplement à l'est de Berlin. L'univers était dicté par quelque chose que le petit Bartholemy ne pouvait pas comprendre. Sa mère ne lui a jamais expliqué, elle ne voulait pas. Elle voulait le mieux pour son petit Barth. Il avait des amis, naturellement. Discret et peu bavard, le petit Bartholemy écoutait attentivement les conversations : « Mein vater sagt, dass die DDR besser politsche System ist. Und die BDR ist ein Gotteslästerung » (vf: Mon père dit, que la RDA est le meilleur système politique. Et la RFA est un blasphème.). Mais le petit Barth, lui, n'avait pas d'avis. Sa mère ne disait rien et fondait en larme à chaque fois qu'ils en parlaient à la télévision de l'Est. Elle était dépressive et le jeune Bartholemy Barthandelus Amadeus l'aidait à subsister. Il savait déjà tant de choses. Il était le fils parfait. Timide, incapable d'affirmer les choses. Le petit Bartholemy était néanmoins d'une autonomie sans faille.
    Le dictaphone relié à l'accueil brisa d'un coup le fil de mes souvenirs et le silence religieux qui régnait dans mon crâne. « Monsieur Lockart, une jeune femme est venue vous demander. N'ayant pas de rendez-vous je lui ai dit de partir, mais elle a forcé le passage et arrive. J'avertis la sécurité... ». Un ricanement s'arracha de ma bouche. Enfin... je m'approchai alors doucement, activant délicatement le micro du dictaphone : « Laissez la sécurité en paix, je m'en occupe. Encore une fanatique voulant un autographe. ». Un léger rire cynique emplit à nouveau la pièce. Je relâchai le bouton avant de me redresser. J'attendais avec impatience sa venue. Elle a prit beaucoup de temps, mais il semblerait qu'elle ait sérieusement réfléchie. Connaissant la Delta, elle déambule avec un flingue en main dans les merveilleux couloirs du bâtiment cherchant activement mon bureau. J'aurais préféré retourner à ma méditation, mais le Destin en a voulu autrement.
    Je me tournai doucement pour faire face à la porte qui s'ouvrit d'un coup. Un sourire arrogant et puissant s'enroula autour de mes lèvres : « Je vous attendais depuis un petit bout de temps, mademoiselle O'Connor. » .

ANOTHER SIDE ANOTHER STORY




Dernière édition par Bartholemy B. Lockart le Jeu 27 Juin - 0:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B. |TERMINE|   Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B.  |TERMINE| EmptySam 8 Juin - 18:54

Machst die Tür auf
 
(The Descent) ▽ En fin de compte nous mourons tous, nous ne pouvons malheureusement pas choisir notre mort. Mais nous pouvons décider comment aller à sa rencontre, afin que l’on se souvienne de nous comme des Hommes.
« N'oubliez pas, O'Connor, des soldats seront là pour couvrir vos arrières. Pendant votre formation, vous nous avez prouvé que vous pouviez être un excellent élément. Bonne chance, Alyson.  » Et voilà. Première descente aux enfers.  On nous a appris.. On nous a appris à ne pas avoir peur de la mort. La mort. Parlons-en de la mort. Il paraît que lorsque l'on passe son temps à sauver le monde, elle est un cadeau. Il fallait penser à rien et rester concentré. Enfin. Nous y sommes. Dans les montagnes rocheuses. C'est à partir de là que commence l'aventure. Je n'avais pas peur. Je n'avais qu'un but, éliminer ceux d'une autre espèce. Il s'agissait d'un combat sans limite. Sauf que j'ignorais à quoi m'attendre. Effectivement. Wow.. C'était quoi ça ?  Ils étaient des milliers, à faire des trucs bizarres, à lancer des boules de feu avec leurs mains, à.. On aurait dit des monstres ! Je m'attendais à tout, sauf à ça. Malgré ma formation.. Au loin, un homme, qui essayait de s'enfuir. Alors que je lui tirais dessus, il ne se prenait aucune balle. Mais visiblement il était surpris. Son visage, son regard, son sourire.. Ne me laissaient pas indifférente. Non.. Ce n'était pas possible..  Quelle surprise n'est-ce pas ? Pourtant, je n'ai pas cherché à le suivre. J'étais surtout en état de choc. Et puis, pour conclure le tout,  j'ai failli en finir. La cause ? Une jeune femme, qui me ressemblait étrangement. On devait rester, quoi.. 5 secondes, plantées là à se regarder fixement, l'air étonné et plein de rage et de haine.   On avait l'air si proche.. Mais ça ne l'a pas empêché de vouloir me tuer. Sûrement, une qui fait parti de la confrérie. « O'Connor, vous m'entendez ? » Je sentis quelqu'un me sortir de là, quelqu'un de mon équipe, tout devenait flou, mes yeux se fermaient. La seule chose dont j'étais capable d'entendre, était le battement de mon coeur qui ralentissait. Ensuite, rien. Le trou noir. Le néant.  

(28 jours plus tard) ▽ La mort nous sourit à tous, tout ce qu’on peut faire c’est lui sourire à notre tour.

Les jours et les semaines passaient. Je devais en être sûre.. Pour l'instant, pour moi, les descentes, c'était.. Pas pour maintenant. Disons, que d'avoir failli se faire tuer par sa propre sœur, n'est plus trop dans mes convictions ! Cela ne l'a jamais été de toute façon. Pour l'instant, ma préoccupation c'était surtout mon boulot de conseillère et mon chat.. Kitty, mon unique compagne. Nian-nian hein ? Et beh.. Ouais. Mais le problème, ne venait pas de là. Le problème, c'est cet homme que j'ai croisé lors de ma descente. Je n'arrivais pas à mettre un nom dessus, pourtant, je sais que c'était quelqu'un d'important ici.. Peut-être qu'aller au boulot me rafraîchira la mémoire, même si je doute que ce soit un professeur. Même si mes blessures de guerre ne partaient pas, visiblement tout le monde croyait à cet accident de voiture.. Mais la question n'était pas là. Tandis que je recevais un élève pour x raisons, je levais les yeux au mur. Et c'est là que réalisais quelque chose. Lockart. Il ne s'agissait seulement que de notre très cher Maire. Comment avait-il pu..
Mon rendez-vous avec cet élève venait de finir. Alors que j'avais feinté une migraine peut-être dû à ce fameux accident, j'avais l'autorisation de rentrer chez moi. Je me changeais vite fait. Jean, tshirt, petite veste et chaussures à talons.  Sans oublier mon flingue que je pris soin de cacher à la vue de qui que ce soit. Puis je pris ma petite voiture.
Arcadia, le quartier des affaires.  Saud qu'ici, pour se garer, c'était un peu Bagdad. Pourtant, je trouvais une place juste devant cette fameuse Mairie. Si je n'étais pas célibataire, j'aurais dis que j'avais une chance de Cocue. Sauf que, non, je ne l'ai pas dis. M'enfin, passons. Je restais là devant la Marie le sourire aux lèvres. Monter les marches, ouvrir la porte. Le Hall de notre chère Mairie de Phoenix. Magnifique soit-il.

« Bonjour, je souhaiterai voir M. Lockart, s'il vous plait. »

Je voyais bien, que la fille de l'accueil ne me laisserait pas le voir. Alors j'insistais, j'insistais.. Et puis merde. J'allais le voir aujourd'hui. De gré ou de force. Visiblement, ce serait de force. Je courais en direction des gardes, jusqu'à leur rentrer dedans, et forcer le passage. Ils ne pouvaient rien faire, et visiblement, ils ne me coursaient pas.  J'aurais pu faire mon numéro de charme pour qu'ils me laissent passer, mais dans mon cas, cela se serait avéré inutile. Et puis je n'étais pas d'humeur. Je n'avais pas de temps à perdre. Je traînais dans les couloirs, à la recherche du fameux bureau du Maire. Je marchais d'un pas déterminé à l'encontre de Lockart.  Lorsque j'arrivais devant son bureau, j'ouvrais la porte. Genre, je l'ouvrais franchement. Il se tenait là, et il m'attendait. Visiblement, il me connaissait, et savait que je faisais partie des Delta. Je n'étais pas une surprise, et je ne tenais pas à l'être.  C'est alors que je fermais la porte derrière moi, pour éviter que nous soyons dérangés. Ainsi, je m'avançais doucement vers lui le sourire aux lèvres. Un sourire aussi arrogant que l'était le sien.

« Je pense que nous devrions avoir une petite discussion vous et moi.. »

Je me rapprochais de Lockart, d'un air provocante. Enfin, j'étais provocante. Toujours ce même sourire aux lèvres, je pointais le flingue, que j'avais minutieusement caché, sur sa tempe. Qu'allait-il faire désormais ? Me tuer ? Non, ça aurait été trop simple.
(c) AMIANTE




Dernière édition par Alyson M. I. O'Connor le Mer 17 Juil - 22:39, édité 1 fois
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Bartholemy B. Lockart

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MessageSujet: Re: Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B. |TERMINE|   Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B.  |TERMINE| EmptySam 8 Juin - 21:24


Machst die Tür auf
Quelle magnifique créature. Une poitrine de rêve, des yeux bleutés provocateurs, des cheveux de réglisse appétissant et une peau douce et féminine. Inutile de dire que cette femme attisait mon attribut masculin. Mon regard de braise et charmeur dévalait sur sa peau, je la violais avec un simple coup d’œil. Tout son corps était généreux, gâté. Un merveilleux jouet sexuel, mais je pense qu'il ne faut pas la sous-estimer. Les dieux ont créé la femme pour tromper l'homme, non ? Pandore, innocente et si douce. J'avais l'impression de la voir en face de moi, en version moderne avec une vue direct sur ses seins parfaits. Mes pensées perverses étaient gâtées en tout cas. Mon regard sans gène se délectait de ce fruit si tentant emplit de luxure, elle était telle une succube, une prédatrice hors pair envers les hommes les plus intelligents en quête de plaisir de la chair fraîche. Je fermais doucement les yeux avant de sourire de plus en plus, amusé par la situation. « Une discussion ? A propos de quoi ? De votre idiote obstination à pointer une arme sur moi ? Ou vous voulez peut-être simplement un droit de propriété ? », je relevai la tête, mes yeux de braises océaniques se plongèrent dans les siens. Je savais que mon regard avait tendance à pénétrer dans les gens. Je voyais leur moindre gène, moindre geste ou doute. J'avais développé cela au fur et à mesure du temps. Ma langue se serpent caressa furtivement mes dents.
    Je quittais alors le bois du bureau pour me poster plus près d'elle. Je pouvais la sentir respirer, la sentir penser, la sentir vivre. Mon sourire, fidèle, était toujours là, dressé. Ses charmes étaient plaisant, mais je savais dire non à mes tentations, à mes désirs les plus superficiels. La tuer ne me posait guère de problème. C'était une meurtrière, les remords ne m’attaqueront aucunement. « Vous voulez peut-être boire ? Posez donc cette arme que vous cachez inutilement, je connais la Delta par cœur, leur feinte sont stupides et irréfléchies, comme leur but. Posez-vous donc sur ce siège et discutons. ». Je reculais alors m'approchant d'une commode pour sortir une bouteille de scotch, je lui tournais le dos sans avoir à m'inquiéter. Elle ne me faisait guère peur. Son assurance ne m’intimidait aucunement, au contraire, elle m'amusait. Je pris deux verres avant de verser la délicieuse potion. « Je ne m'autorise jamais à boire d'habitude, lors du travail. Mais ce n'est pas tous les jours qu'en rencontre quelqu'un qui veut vous tuer... enfin dans mon cas, si. ». Un ricanement s'échappa de ma gorge. Je me retournais alors venant lui tendre son verre d'alcool, ma croix bleutée trônait au sommet de mon thorax.
    Je n'avais pas pour plan de la tuer. Une si belle créature n'avait pas sa place dans un cercueil. Plutôt dans un lit, en nuisette, dévoilant ses charmes au premier homme venu pour lui procurer un plaisir physique. Mon regard était recentré sur ses yeux, comparé au début. Les yeux sont la fenêtre de l'âme. Alors, je t'annonce, petit Alyson, que ton âme candide et assoiffé de vengeance rayonne d'une aura forte. « Comment une femme aussi sublime et soignée peut-elle se retrouver dans une organisation d'hommes, chargée de testostérones n'hésitant pas déchiqueter la moindre chair féminine qui leur tombe sous la langue ? Je vous tire mon chapeau, un comportement de battante sans doute... si mal utilisé, mais impressionnant. ».
    Mes pensées se fondèrent alors sur ce souvenir...

« Mhn... continue... ». Un sourire s'afficha doucement sur mon visage. Un sourire, franc et sincère. Mes mains massaient son dos de velours. A califourchon sur la douce créature nue qui gémissait sous mes caresses. C'était l'aurore, après une nuit intense où nos sentiments se sont exprimés dévoilant ce plaisir. Nos deux corps s'étaient caressés, ils voulaient donner à l'autre ce qu'ils éprouvaient. L'amour est un sentiment puissant et qui l'est davantage quand l'expression de deux corps ou plus s'en mêlent. Mes lèvres se posèrent à la base de son cou et mon murmure dévoila ce que mon cœur hurlait. « Je t'aime... »

    La boite des souvenirs se referma tendrement dans mon cerveau. Après tout, cette Delta n'était qu'un plaisir de chair, sans profondeur. Une attraction. Un Disneyland sans orgasme, sans jouissance, une simple éjaculation ou un plaisir solitaire. Elle n'était rien qu'une coquille vide qui attendait de se faire remplir. Un petit soldat se penchant avec générosité. Sans fond ni opinion. Voilà comment je la trouve. Seulement, ses yeux trahissaient son image de petite catin arrogante. Un bleu déconcertant, tant de sentiments contraires à ce qu'elle laisse paraître. Elle n'est pas comme les autres courtisanes qui passent leur temps entre les jambes d'un singe voulant se soulager. Son physique n'est que l'appât. Telle une plante carnivore elle attire ses proies. Puis les tue... sans le moindre regret. Au final, nous sommes pareil. Des manipulateurs séduisant les êtres en chaleur... avant de rire en voyant leur sang coulé sur nos mains. Nous sommes similaires. Nous sommes des monstres.


LUST


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MessageSujet: Re: Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B. |TERMINE|   Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B.  |TERMINE| EmptyDim 9 Juin - 11:12

Machst die Tür auf
(The heart asks pleasure first) ▽ Et bien ce n’est pas difficile d’être loyal quand tu es dans l’équipe gagnante.
Ce regard, ce sourire. Ça ne faisait aucun doute, c'était bien Lockart que j'avais vu dans l'En-Dessous. Mais comment avait-il pu ? Et comment peut-il nier la raison de ma venue s'il m'attendait ? Je visais toujours sa tête avec mon arme, j'étais déterminée. C'était mon boulot après tout. J'étais confiante dans ce que je faisais, ou du moins, c'est ce que je voulais montrer. En réalité j'avais peur. Après tout, ce n'était pas mon térritoire, tout comme l'En-Dessous, à la différence près, c'est qu'en bas, je ne suis pas toute seule, il y a toujours quelqu'un pour me protéger. La rien. Il n'y a personne. Je suis donc seule, avec l'une des personnes les plus puissantes de Phoenix. Notre très cher Maire, doté d'étranges dons. Non, c'était vraiment une blague. Si je voulais, j'aurais simplement pu rentrer dans son bureau, lui tirer une balle entre les deux yeux, et me casser en courant. Au final, je restais là, à discuter. Une discussion sans but.

« Oh ? Mon idiote obstination ? Non, mais je rêve. Vous savez au moins pourquoi je suis là ? Hormis le fait de vouloir vous tuer bien entendu. »

Mais pourquoi j'ai dis ça ? Bien entendu que j'étais surtout là pour le tuer.. J'étais méfiante. On me l'a toujours appris, «  Méfie toi de ton prochain ». Mais, j'étais tellement sûre de ce que j'avais vu quelques semaines auparavant. Alors pourquoi je ne tirais pas ? Ça avait l'air tellement facile.. Pourtant ça ne l'était pas. Et c'est quand il releva la tête que je compris. C'est son regard, Tout était dans son putain de regard.
C'est alors qu'il vint se poster devant moi. Il savait très bien qu'il avait le pouvoir sur ma petite personne. Et non pas le fait que je sois une fille. Ni une fille de la Delta. Ou non pas parce qu'il était le Maire ou un simple porteur. Non. Non, pas à cause de tout ceci. Et même si ça y jouait beaucoup, c'était tout simplement écrit sur mon visage. Du genre avec des néons sur le front Fille qui a peur, mais qui fait semblant. Bon d'accord, comme slogan, c'est pas vraiment accrocheur, mais ça reflétait tellement ce que j'étais. Je ne disais rien. Je le laissais faire. Sauf quelque chose qui m'interpella.

« La Delta ? Stupide et irréfléchies ? Vous vous foutez vraiment de moi. Vraiment. Et les porteurs alors ? Leurs buts c'est quoi ?  »

J'étais outrée.  Je ne dis pas que la Delta soit quelque chose de très sain en elle-même, mais de là à dire que ce qu'ils font c'est limite des conneries.. Faut pas abuser non plus. Discuter ? Ah, tu veux discuter ? Oui ! Discutons ! Avec plaisir ! Racontes moi comment je pourrais te tuer dans d'atroces souffrances ! Je t'écoute !

«Vous voulez discuter ? Discuter de quoi ? J'aurais bien eu une question, mais maintenant que je vous vois de plus près, je connais déjà la réponse.».

Je m'asseyais sur le siège qui était près de moi. Tout en gardant un œil sur ce qui était, à la base, ma cible. Jusqu'à présent, je n'avais pas eu besoin de mon arme,donc je la posais sur le bureau de Lockart, mais assez près de moi pour pouvoir m'en servir en cas de nécessité. Je pris le verre, par politesse. Parce que très sincèrement, je vois pas pourquoi il faisait ça. J'étais là, à vouloir le tuer, et lui, il veut qu'on discute . S'il essayait de me déstabiliser, c'était réussi. J'écoutais attentivement ses paroles. C'était à la fois flatteur et provocateur. Quelque chose comme.. Je sais pas.. Tiens ! Prends toi ça dans la gueule Aly ! Tout comme la phrase qu'il venait de sortir.

 « Donc, pour vous, sous prétexte que je sois une femme agréable à regarder, je n'ai pas ma place là dedans ?  »
 
Je buvais le verre d'un trait. C'était fort, mais je ne le montrais pas. Je me devais d'être quelqu'un de sûre de moi. En réalité j'avais juste envie de tousser et de dire S'il vous plait, un verre d'eau ! Je posais le verre de façon ferme. Croisa mes jambes, mis mes cheveux sur un seul et même côté et je souriais. Je voyais la façon dont il me reluquait. Même une aveugle l'aurait deviné. Et puis, je n'avais pas à me plaindre. Je savais que je plaisais, c'était pas nouveau. Mais j'étais beaucoup plus que ça, je ne jouais pas seulement par rapport à mon physique avantageux. Non, je n'étais pas l'une de ces pétasses que l'on pouvait croiser au coin d'une rue.

« Pour votre réponse, c'est à cause de gens comme vous que je suis dans la Delta.» 

Il n'avait pas besoin de savoir réellement pourquoi. Parce que, hormis le fait d'avoir perdu mes parents, pourquoi est-ce que j'y étais ? Tuer les porteurs ne me ramènera pas ce que j'ai de plus cher. Mais j'étais là. La Delta est venue à moi, et j'ai accepté. Tout simplement. Mon ancienne vie me paraît tellement loin désormais. Je fis la dernière chose que j'aurais du faire. Plonger mon regard dans le sien. Dans la liste des mauvaises idées, elle se placerait en première place je crois. En une fraction de seconde, je pouvais sentir mon pouls qui s'accélérait. Alors peut-être que c'était quelque chose qu'il me provoquait avec son pouvoir, je n'en savais rien. A ce moment précis, je n'avais pas envie de partir, c'était comme.. C'était une sensation bizarre. Cette petite voix dans ma tête qui disait «  Reste ». Mais il fallait que je lutte. L'amour, je l'ai connu une fois, c'est suffisant. Je me levais du siège et me postait face à lui, un sourire arrogant et provocateur, encore une fois.

«  Dites, qu'est ce qu'il m'empêche de vous dénoncer aux Delta ? »

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MessageSujet: Re: Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B. |TERMINE|   Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B.  |TERMINE| EmptyDim 9 Juin - 17:56


Machst die Tür auf
Le jeune femme se retourna doucement m'adressant un sourire, elle caressa tendrement ma joue avant de poser ses lèvres sur les miennes. Nos langues se lièrent, nos cœur communiquèrent et nos sens se partagèrent. J'étendais sa respiration, je sentais peau, nu, contre la mienne. Une odeur d'orange emplissait mes narines et ma langue sentait ce goût de rose fraîchement cueillit en l'embrassant avec tendresse. Les deux amant que nous étions s'exploraient, curieux du corps de l'autre, nos mains se lovaient entre elles. La luxure, le désir, la gourmandise. Les péchés ne sont que des chaînes privant l'homme du bonheur. Elle se posa, à califourchon, sur moi cette fois-ci avec un sourire chaleureux. Puis elle le perdit doucement en baissant les yeux. Je haussais d'un sourcil : « Hey... qu'est ce qui ne va pas... ». Elle secoua la tête en se relevant : « Ca... ca ne peut pas marcher entre nous deux... ». La jeune femme, frêle à la peau si douce ramassa son pantalon, je me mis en tailleur : « Attends... par... », elle releva les yeux et répondit : « Écoute, je trompe mon copain, je suis avec toi uniquement pour le sexe... sauf que je l'aime et pas toi... je ne ressens pas la même chose... désolée. ». Elle prit son débardeur et partit me laissant dans le flou le plus total. Je venais de me prendre une baffe monumentale. Je n'avais pas vu la main... mais je ressentais la douleur déchirer mon être. Mes mains se crispèrent contre la couverture, ses douces caresses qui avaient laissées des frissons contre ma peau devinrent aussi froides que le baiser de la mort. Un simple soupire sortit.

    Je pris mon verre entre mes doigt pour venir l'apporter à mes lèvres qui trempèrent simplement dans le liquide fort qui brûla mon larynx. Je m'avançai derrière le bureau préférant rester debout, ne supportant pas être assis. Elle parlait, sa voix douce aurait pu endormir un ours enragé et son ton froid pouvait faire glacer le sang d'un serpent. Je ne l'écoutais pas, j'en avais que faire de ses justificatifs, j'en avais rien à faire. Non, j'étais focalisé sur sa gestuel. Ses lèvres dansaient et sa gorge, où j'aurais aimé planté mes crocs, était tranchante. Elle fit l'erreur d'entrer dans mon jeu, de me répondre et de déblatérer des choses qui ne m'intéressaient pas le moins du monde. Ennuyeuse, voilà ce que tu es ma petite Alyson, une belle pipelette jactant pour essayer d'intimider son prochain, pour lui faire peur. C'était des paroles en l'air, des paroles inutiles. Son corps en retrait me prouver que je l'intimidais, elle paniquait et essayait de se sauver comme un enfant qui serait tomber dans un lac gelé essayant de se sortir de là en frappant contre la glace. Mais, elle se noyait. La jeune Vénus tentait de prouver à elle même sa supériorité, cela se voyait. Mes yeux gourmands qui nageaient dans ses yeux se posèrent sur l'arme, au bord de mon bureau. Elle m'avait écouté, elle se trahissait. La pauvre petite gazelle ne savait pas qu'elle était à présent piégée entre les griffes du lion.
    Abreuve-toi autant que tu peux, tu es déjà morte. Au moment où son regard se posa sur le miens, un orage gronda dans mes pensées. Deux perles sublimes, des cieux, parsemés de petits confettis colorés. Un disque profond tel un trou noir aspirant toute lumière dans ce gouffre gravitationnel courbant le temps et l'espace. Une légère vibration de sa pupille m'indiquait qu'elle avait une certaine peur, une crainte ou un doute. Mais je finis par baisser les yeux, un sourire ravageur gagnant mes lèvres n'ayant aucun rapport avec ses paroles que mon ouïe ne captait pas. J'écoutais plutôt son corps s'exprimait, c'était plus utile. Je repris à nouveau mon verre pour boire furtivement et le reposer, humidifiant mes lèvres avec ma langue. J'entendais uniquement le silence de mon bureau, le silence de l'atmosphère qui ne semblait même pas se changer sous la présence de la sublime femelle. J'avais toujours les yeux ailleurs, lui signifiant certainement que je n'étais pas intéressé par ses paroles, que j'avais mieux à faire que d'entendre ses réponses qu'une gamine de quatorze ans aurait pue me donner. Mais sa dernière question m'intéressa, elle venait de me tendre une perche sublime, sa défaite était déjà annoncée. « Dites, qu'est ce qu'il m'empêche de vous dénoncer aux Delta ? », un sourire plein d'arrogance survint alors : « Je ne sais pas, mais c'est plutôt à vous de vous poser la question, pourquoi vous ne l'avez pas encore fait ? Pourquoi ne m'avez-vous pas encore tuer ? Oui, je suis un porteur. Vous en êtes sûr maintenant. Prenez votre arme et tirez moi dessus dans ce cas. Qu'on en finisse enfin... ». Je reculai alors vers la baie vitrée tendant mes bras pour lui laisser le choix de l'endroit. Le cœur ? La tête ? La jambe ? Les parties génitales ? C'est à elle d'en décider. Je pouvais lui briser la nuque, la tuer avec la dague située contre mon abdomen sous ma chemise. Mais je venais d'avoir un nouveau jouet. McKenna a duré cinq ans... et toi, Alyson O'Connor, combien de temps dureras-tu avant de finir câliner tendre par ta corde soigneusement nouée ?


TEMPTATION


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Alyson M. I. O'Connor

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mieux vaut avoir des remords que des Regrets


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MessageSujet: Re: Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B. |TERMINE|   Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B.  |TERMINE| EmptyDim 9 Juin - 21:51

Machst die Tür auf
 
(Game on ) ▽ "I win, what`s my price?"
Je regardais Lockart se reculer jusqu'à ce qu'il se colle contre l'immense baie vitrée qui se trouvait derrière. Me donnant l'avantage. Non, ça serait trop facile. Il fallait que je trouve une ruse, à mes risques et périls, tant pis. Je faisais partie de la Delta, je n'étais donc pas une petite joueuse. Vas y Alyson, joue le rôle de la salope. Amuses-toi. Au pire, il va faire quoi ? Te tuer ? Qu'est ce que tu as à perdre .. Il n'y aura pas vraiment grand monde à qui tu manqueras. Et il n'y aura pas grand monde qui te manquera non plus. Et puis, tu as tous les atouts pour le faire. Donc fais-le. On est d'accord, ma conscience n'a pas vraiment les bonnes idées. Mais ça peut aider. Ça peut toujours aider. C'est alors que j'enlevais ma veste -  Je vous arrête de suite. C'est pas ce que vous croyez. C'est seulement que dans son bureau, il fait affreusement chaud ! - Et me releva. Je fixais mon arme avant de me rendre compte que cela serait inutile. Il avait, je ne sais comment, éliminer les balles, avant même qu'elles ne l'atteignent. Il m'était donc impossible de lui tirer une balle à bout portant. Et je ne pouvais pas me coller à lui quitte à me tirer une balle dans l'épaule pour qu'elle le transperce également, imaginons que ça marche pas, je me serais blessée pour rien. Je fis tomber mon verre qui explosa sur le sol.  Pas terrible comme provocation, mais quitte à casser quelque chose.. Puis je pris mon arme en faisant mine de le viser. Un rire nerveux sorti de ma gorge.

«  Vous pensez réellement que je vais le faire ? »

Il aurait contré mon tir. Non, je me devais  d'être un peu plus judicieuse. Je baissais mon arme, le fixais d'un air amusé et je mordais la chaîne que je portais autour du cou, pour m'aider à réfléchir. Il n'y avait rien sur son bureau qui puis être quelque chose auquel il tenait. Quel dommage.. Je devais montrer que je pouvais être forte, dans n'importe quelle situation. Même quand un type très physiquement fréquentable se trouvait là , limite en vous donnant une arme dans la main du genre Tiens, prends le et essaie de me tuer, tu vas voir c'est rigolo, ça marche pas ! Je gardais tout de même mon flingue que je serrais du mieux que je pouvais, sait-on jamais ! Ainsi je commençais à reluquer le bureau à la recherche de quelque chose de plus fin comme.. un cuter par exemple, qui se trouvait là au bon endroit, au bon moment. Et tant pis si c'était perdu d'avance. Il voulait jouer, on allait jouer. Je pris le cuter sans vraiment qu'il s'aperçoive de quoi que ce soit, enfin je l'espérais, et je m'avançais lentement vers lui avec une telle arrogance ! J'essayais surtout de ne plus paraître facilement influençable et tellement niaise. Parce que au fond, j'étais une gentille fille, mais changer parfois, n'a jamais fait de mal. Et puis c'était pour la bonne cause.
Je me tenais près de lui, assez près, en effet. Puis je pointais le cuter sur son cou, puis je descendais jusqu'au niveau de son coeur où je pouvais sentir les battements réguliers de ce dernier, avant d'approcher mes lèvres de son oreille et de lui murmurer:

« A votre place, je ne me sous-estimerai pas trop. Je pourrais vous arracher le coeur et vous l'enfoncer dans la gorge. »

Bon, d'accord, c'était limite. Je ne croyais absolument pas un mot de ce que je venais de lui dire. Mais c'est beau de rêver. L'espoir fait vivre comme on dit. Non mais réellement, à ce moment là, je savais que je pouvais être capable d'être convaincante. Ce n'était pas si difficile dans le fond. Je reculais lentement mais d'une manière de garce, puis le reluquait de façon prétentieuse, avant de m'appuyer contre la commande où était posée sa bouteille de scotch. D'un seul mouvement de bras je faisais tomber la bouteille au sol qui se renversa.

« Oups .. »

Et je riais encore. Oui, j'étais une gamine, et alors ? Il voulait jouer, d'accord, aucun problème. Je repartais vers le siège où j'étais assise. Je venais d'accomplir un exploit en soit. J'avais mis mes faiblesse de côté et je m'étais forgée une carapace. A ce moment précis, je ne pensais à rien. Seulement à ce que je faisais, et encore. C'était même pas réfléchi. Tout ce que j'entreprenais, venait d'un coup de tête. Oui, j'étais têtue. Je posais le cuter sur le bureau, ainsi que mon arme. C'est maintenant ou jamais. Alors j'allais encore plus loin. Je posais l'arme sur le bureau et le poussait vers Lockart. J'ignorais si c'était une bonne idée, mais tant pis, j'étais lancée.

« A vous, maintenant. »

J'avalais la salive qui se trouvait dans ma bouche. J'avais peur. Mais je ne pouvais me résoudre à le montrer, ou bien à revenir sur mes pas. En réalité, ce que je venais de faire depuis le début était très certainement une mauvaise idée. Mais tant pis. C'était fait. Alors peut-être que j'allais mourir. Peut-être pas. Mais s'il me tuait, qu'allait-il prévoir comme excuse ? Elle m'a attaqué c'était de la légitime défense ? Elle s'est suicidée parce que je ne voulais pas d'elle ? Et puis les Deltas.. que penseraient-ils de tout ça ? Non, tout était calculé. Je ne pense pas qu'il ferait quelque chose d'aussi mal. Pas maintenant. Pas ici. Le plus troublant, restait tout de même l'effet que me procurait son regard. J'avais l'impression de me noyer dedans. Et pourtant, je ne pouvais pas. Je ne devais pas ressentir. C'était mal.  Je ne pouvais rien ressentir pour lui ça aurait été de la trahison envers les Delta. Et jusqu'à preuve du contraire, je ne suis pas une traîtresse. Je valais beaucoup mieux que ça.

(c) AMIANTE




Dernière édition par Alyson M. I. O'Connor le Mer 26 Juin - 23:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B. |TERMINE|   Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B.  |TERMINE| EmptyMar 25 Juin - 17:17


Machst die Tür auf
Je la voyais réfléchir. Je voyais la gazelle s'affaiblir devant le lion se léchant déjà les babines de planter ses crocs dans cette chair tendre et douce. Oui, hésite ma douce Alyson. Regarde-moi et provoque-moi. Continuer de jouer, j'adore jouer ! Mais je suis mauvais perdant, attention à tes petites plumes ma douce. Le verre explosa au sol, mais les étincelles de sa provocation étaient trop faible pour enflammer mon sanctuaire tellement loin de sa manucure soignée et précise. La valse commence, nos regards se cherchent et nos mains veulent ennuyer l'autre. Tel deux aimants se repoussant et se rapprochant à la fois. Inutile de chercher ma réponse, car tu l'auras bien assez tôt douce humaine au sang si frais. Le verre qui se fracassa au sol ? Qu'une pitoyable provocation ! Je ne cillai même pas en la fixant, mon regard harponné à Moby Dick s'abreuvait de sa confiance et de sa lucidité tel un vampire gouttant au sang d'une jeune pucelle. Elle tentait par tous les moyens de s'échapper du filet, de ces chaînes que j'avais soigneusement nouées autour de ses pensées. Regarde-moi douce créature, regarde ton assassin te prendre le fruit de ta conscience même. Son rire incertain confirmait une nouvelle fois ma pensée : elle cherchait par tous les moyens de monter sur le lion. Mais tout le monde sait que les gazelles ne montent jamais sur le lion, cela est un acte inimaginable. Je la voyais s'approcher avec un sourire faussement arrogant, tu es fausse ma pauvre fille. Tu te persuades sans doute que tu vas réussir à t'échapper et en plus de ça, à me prendre tête ? Qu'elle est mignonne. Naïve et innocente. Mes bras revinrent à leur position, le long de mon corps. Ce petit sourire montrant toute ma grandeur et mon impassibilité. A présent, nos corps se frôlaient. Je pouvais entendre sa respiration irrégulière, son cœur tambourinant. Tu empestes la peur, Alyson. Je la sens à plein nez et tu essayes de l'ignorer. Pauvre fille. Mes yeux toujours dans les siens, tenant bon jusqu'au bout ne prêtant même pas attention à la minable petite lame. Elle jactait encore. A quoi bon parler si c'est pour dire quelque chose d'inutile. « Pourquoi vous mentir ? Je ne vous sous-estime pas, je constate juste que vous êtes encore ici à essayer de vous convaincre que vous êtes plus maligne que le pauvre petit Bartholemy sans défense, sans arme, ni couteau ou chose inutile dans le genre. Vous hésitez. Et ceci est suffisant pour me dire que vous serez incapable de planter ce petit cutter dans mon thorax pour arracher ce drôle d'organe qu'est le cœur. » , pourquoi ai-je parler ? Cela ne servait à rien, elle était déjà assez terrorisé par ma présence, inutile de parler. Elle était prisonnière du long monologue de son esprit. Tout était à mon avantage. Tu es perdu ma douce.
    La petite fille sans défense recula doucement posant le cutter sur le bureau comme son arme. Son cerveau était une éponge qu'on pouvait presser sans soucis. Un combat s'engageait certainement dans sa cervelle de petite bimbo à forte poitrine. Je comprends mieux pourquoi elle est à la Delta. Incapable de faire face à une décision sans se leurrer et essayer de mentir. Vous savez quoi ? Je dis toujours la vérité, je suis honnête. Et c'est en cela qu'on trouve les meilleurs joueurs d'échec. Sa Reine venait de tomber. Ses petits pions terrassés aisément. Ses Fous ? Qu'une nouvelle partie de réminiscence. Elle fit tomber la bouteille, image de sa Tour qui venait de se faire médiocrement détruire par mon Cavalier. Fais attention à toi, petit Alyson, ma pièce maîtresse va bientôt sortir. Amante de mon Roi, ma Reine se prépare. Que tes pions tremblent ! Car ta dernière Tour va tomber me laissant tout le loisir de mettre échec ton Roi. Elle poussa son arme vers moi. Intéressant. Moby Dick s'est vraiment noyé dans sa propre eau alors ? Mon regard bleuté n'était que le catalyseur de l’inondation, telle une marée noir, mon regard devait envahir ses pensées, son cerveau. Pour simplement le détraquer. Le tuer. Chaque neurone se déliant aux autres telle une partition où les notes ne joueraient pas d'accord. Je pris entre mes mains le métal glaciale étudiant l'arme avec précision. Je m'assurais qu'il y avait des balles avant de charger. Je contournai alors mon bureau tournant tel un requin autour de la gazelle. La tuer serait amusant. La violer encore plus. « A vous, maintenant. », j'étais simplement, derrière elle. La Reine s'avance doucement vers sa Tour tandis que l'arme se leva doucement, ma main la pointant à environ trente centimètre de son crâne. La Reine prit la Tour laissant le Roi sans défense et le coup de feu retentit, étouffé par le silencieux créant un flash soudain.
    Le temps radieux avait d'un laissait place à des nuages menaçant. L'atmosphère s'était d'un coup alourdi. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Alyson n'était pas morte. La balle n'avait pas atteint son petit crâne. Il n'y avait à vrai plus que la gazelle présente dans la pièce. La petite balle de plomb était à à peine dix centimètres de son crâne. De la petite poussière bleutée semblait la stabiliser. On pouvait la voir tourner au ralentis, mais elle n'avançait pas. Le verre brisé par la jeune donzelle était posé sur le bureau : en entier. Le temps semblait s'être arrêter, pourtant on pouvait entendre les klaxons en bas et le vent ricocher sur le bâtiment. Echec et Mat... Mon corps de cendres océaniques se reconstitua dans le fauteuil juste derrière le bureau. Mon regard se plongea dans le sien ne prêtant pas attention à la balle juste derrière sa tête créant des étincelles bleutées autour d'elle. L'arme était dans ma main, le canon encore fumant. Je posai le métal cette fois-ci brûlant sur la table avec un petit sourire victorieux. La démonstration de mes talents m'avait toujours galvanisé de l’intérieur. Je me sentais meilleurs, il ne faut pas avoir peur de le dire. Les débris de verre et d'alcool au sol s'animèrent soudainement entouré de la même substance qui retient la balle. Les morceaux de ma vieille bouteille se soulevèrent doucement pour se reconstituer sur mon bureau le précieux alcool s'écoulant autour pour enfin reformer le doux contenant que je pris entre mes mains pour me servir. Alors Alyson ? Que penses-tu de ma Reine ? Ma pièce maîtresse défendant mes intérêts... le Roi.
    Je portais à nouveau le verre entre mes lèvres pour goutter à la douce substance comme si rien ne s'était passé. « Bien, nous pouvons discuter entre adulte maintenant que la glace a été brisé, Mademoiselle O'Connor. Vous vouliez donc ? » . Mon regard s’immisçait à nouveau dans son esprit et lui murmurer doucement qu'elle venait de faire la plus grosse erreur de sa vie : avoir peur.        

FAIR


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MessageSujet: Re: Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B. |TERMINE|   Machst die Tür auf || Alyson M. & Barth' B.  |TERMINE| EmptyJeu 27 Juin - 0:35

Machst die Tür auf
 
(Lullaby ) ▽ "C’était plus qu’une comète parce qu’elle avait apporter tant de choses dans sa vie, du sens mais aussi de la beauté, ses amis ne comprenaient pas ce qu’il disait, ses sentiments dépassait les autres hommes. Mais même lorsqu’il se sentait très seul, il savait en son cœur qu’un beau jour la comète serai de retour... pour illuminer à nouveau toute sa vie, et qu’il pourrait enfin grâce à elle retrouver foi en l’être humain, en l’amour et en son art."
Il avait tiré. Je pouvais sentir, la balle qui se rapprochait de moi lentement, et puis plus rien. Je n'étais pas morte. Et pourtant, durant ces quelques secondes ma vie venait de défiler devant mes yeux. Je m'accrochais tout de même à la chaise. Tandis qu'autour de moi, tout reprenait forme. Le verre, la bouteille.. J'étais tétanisée. Il voulait me faire peur, il avait réussi. Mais cette fois-ci, je ne pouvais rien faire de plus. J'avais perdu la partie. Ce n'est pas parce que tu ne joues plus que le jeu s'arrête. Il allait continuer longtemps. Jusqu'à ce que l'un de nous deux abandonne, ou meurt. J'optais surtout pour la seconde solution, sauf que ce n'était pas moi qui allait mourir. C'était lui. Et n'importe quelles raisons j'arriverais à lui retourner le cerveau, à le retourner contre lui. Il ne devait pas vivre, non. Il n'avait pas le droit. Il n'avait pas le droit d'être ce qu'il est. Il aurait été humain, ça aurait été différent. Mais s'il avait été humain, alors surement qu'on ne se serait jamais parlé, surement qu'il n'aurais jamais été à Phoenix, et surement que nous n'aurions jamais eu d'approche. Même si quelque part au fond de moi, j'aurais préféré une autre approche. Autrement que " fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis " Je ne fis rien de plus. Ses paroles attirait nullement mon attention.  « Pourquoi vous mentir ? Je ne vous sous-estime pas, je constate juste que vous êtes encore ici à essayer de vous convaincre que vous êtes plus maligne que le pauvre petit Bartholemy sans défense, sans arme, ni couteau ou chose inutile dans le genre. Vous hésitez. Et ceci est suffisant pour me dire que vous serez incapable de planter ce petit cutter dans mon thorax pour arracher ce drôle d'organe qu'est le cœur. » Il avait raison. Et j'aurais pu lui dire. Oui, Lockart, tu as raison. J'hésite, et j'hésiterai à chaque fois qu'on sera face à face, à se tourner autour, à essayer de se tuer mutuellement. Pourquoi ? J'en ai aucune idée, c'est comme ça, autant tuer un porteur ne me gêne absolument pas, ce n'est que de la vermine, mais toi.. toi, putain. J'y arrive pas. Et je pense que je n'y arriverai jamais. J'aurais pu, oui. Mais aucun son ne sortait, je l'écoutais seulement. On pouvait juste entendre ma respiration saccadée. Et la sienne, si confiante.


Il était là, à se reprendre à boire. Il avait gagné, mais ce n'était pas grave. On apprend de nos erreurs, de nos échecs. Alors je continuerai à avancer, ça ne m'empêchera pas de dormir. Même si le fait d'avoir un porteur en guise de Maire c'est quelque chose d'inadmissible. Mais qu'est ce que je pouvais faire ? Rien. Absolument rien. Enfin, si, je pouvais le dénoncer aux Deltas. Mais à quoi ça me servirait ? À rien. Si, des félicitations de mon chef. Wouhou ! Mais sinon ?  Que dalle. Son regard m'énervait. Il me consumait de l'intérieur. Comme si on brûlait mon cœur au chalumeau. Il posa l'arme sur le bureau qui fumait encore.  « Bien, nous pouvons discuter entre adulte maintenant que la glace a été brisé, Mademoiselle O'Connor. Vous vouliez donc ? » Je n'étais pas une gazelle. Et je n'allais pas me faire bouffer par un lion. C'était plutôt l'inverse, et j'aimais me le faire croire. Pour mon bien-être personnel, je me devais de le croire. Pour mon mental de plomb. Pour ma petite personne. Je pris son verre d'alcool, fis mine de boire et recracha dedans avant de lui rendre. Puis pris l'arme. Je visais la vitre. Un coup, deux coups, trois coups, vitre brisée.

« Là, elle est brisée. »
Je me levais de la chaise, mis ma veste, mon arme dans la poche arrière de mon jean, et m'élançais d'une marche nonchalante vers la porte du bureau. Je posais ma main sur la poignée, et pencha ma tête sur le côté, en regardant derrière moi. Je le fixais une dernière fois. Puis ouvris la porte pour partir. Je marchais dans le couloir, mais quelque chose clochait. Je ne me sentais pas très bien, je pouvais sentir les battements de mon cœur ralentir, j'avais la tête qui tournait et je voyais flou. Je continuais à marcher en me tenant aux murs pour pouvoir avancer, mais en vin. Mes oreilles bourdonnaient, j'avais des fourmis dans tout le corps, c'était affolant. Mais que m'arrivait-il ?  Je trébucha et ma tête heurta contre un meuble qui se trouvait là, avant de tomber sur le sol, et m'évanouir et entrer dans un doux rêve et paisible. Peut-être que j'étais morte, peut-être que.. Je n'avais aucune idée. J'étais là, dans cet endroit, étrange, sombre. Et deux autres personnes se trouvaient là aussi. Elles se rapprochaient lentement de moi. Elles avançaient en ma direction.  Mes parents. Je pouvais les voir, je pouvais les toucher, les sentir. « Aly, ma chérie, réveille toi, ne reste pas là, tu n'es pas morte, tu as tellement de chose à accomplir encore. Nous sommes si fière de toi. Ce qui nous est arrivé est un accident, ne les mets pas tous dans le même sac. Ne te laisse pas manger le cerveau, ne deviens pas un mouton. Suis tes instincts. Comme tu l'as toujours fait. Nous t'aimons, et nous t'aimerons toujours. Sois brave. Survis. Pour nous. Pour toi. » A ce moment précis, j'avais juste envie de rester là, avec eux. Des larmes coulaient sur mes joues. J'ignorais si mon corps ressentait ça aussi, si lui aussi, allongé dans ce couloir, il pleurait. Mes parents, que je ne reverrais plus jamais. C'est alors que mon père s'approcha de moi et me prit la main. J'avais l'impression que tout ceci était réel. « Pardonne moi. » Je savais qu'il me parlait de ma soeur. Ce lourd secret qui a ruiné ma famille et mon enfance, par la même occasion. Soudain, tout était devenu comme dans un film d'horreur. Je les voyais se décomposer devant moi, et croyez-moi, ça faisait peur. Je restais terrorisée une fois de plus. Visiblement, j'étais une petite fille naïve, douce et innocente.  

« Mademoiselle.

Je ne savais pas qui c'était. Mais quelqu'un essayait désespérément de me réveiller. Tout ceci était un rêve. Mon imagination surement dû au coup. Je n'avais jamais vu mes parents. J'avais surtout envie de les voir, et leurs paroles que j'ai entendu, sont celles que j'aurais aimé qu'ils me prononcent, ou qu'ils m'ont prononcé déjà dans mon passé. J'étais toujours allongée sur le sol, le visage en sang. Je ne bougeais pas, je ne bougeais plus. Et le plus inquiétant, quelque part, c'est que mon arme s'était retrouvée sur le sol, à la vue de tous. Je n'étais pas de la police, je n'avais pas le droit d'avoir d'arme sur moi. Je n'étais qu'une simple petite conseillère d'orientation dans un petit lycée de la ville. C'est tout. Je gardais un secret qui était parfois trop lourd à porter. Certaines personnes ont des activités extra-professionnelles comme le sport, la musique.. Pas moi. Mon passe-temps favoris après le travail, c'est tuer des gens. Pas mal n'est-ce pas ? Nous avons tous une part de monstruosité en nous. Visiblement, j'ai trouvé la mienne.

« Mademoiselle, réveillez-vous .. »
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